Bulletin TP Express - Avril 2015

Accueil / Publications / Bulletin TP Express

OTPQ

Célébrons 35 ans de professionnalisme

En 2015, l'OTPQ fête ses 35 ans d'existence. À 35 ans, l’OTPQ vit un moment clé de son histoire qui mènera à une meilleure reconnaissance de la contribution et de la compétence des technologues professionnels (voir le mot du président). L’OTPQ ne pouvait donc passer sous silence cet anniversaire. Un programme de célébration a ainsi été élaboré.

Le Programme du 35e anniversaire de l'OTPQ est un ensemble cohérent d'initiatives et d'outils de communications permettant de souligner le professionnalisme des technologues professionnels. Le message central est d’ailleurs Célébrons 35 ans de professionnalisme. Les fêtes du 35e anniversaire culmineront lors de la Rencontre annuelle de l'OTPQ, en septembre, avec une programmation spéciale et un banquet festif.

La définition du mot professionnalisme est : Qualité d’une personne qui exerce une profession, une activité avec beaucoup de compétence. Cette définition sied bien aux technologues professionnels. Elle accompagne le logo du 35e anniversaire de l’OTPQ qui sera diffusé dans les communications de l’OTPQ et celles de ses partenaires tout au long de l’année 2015.

Rappelons que l'Ordre a pour mandat de promouvoir et d'assurer la compétence des technologues professionnels dans l’intérêt public. Dans des domaines aussi effervescents et complexes que les technologies et dans un contexte où la traçabilité des actes posés est déterminante, l'OTPQ est plus que jamais indispensable aux technologues qui désirent exercer leur compétence avec fierté et professionnalisme. Tous ensemble, célébrons 35 ans de professionnnalisme!


Mot du président
35 ans

35e anniversaire

Une jeune profession avec un avenir prometteur

C’est il y a 35 ans, en 1980, que l’État québécois intégrait la profession de technologue en sciences appliquées au Code des professions et conférait le statut d’ordre professionnel à titre réservé aux diplômés du réseau collégial.

On retrouve, par exemple, son domaine d’exercice par l’article 37. r) du Code des professions : l'Ordre professionnel des technologues professionnels du Québec: effectuer, sous réserve des lois régissant les ordres professionnels dont les membres exercent une profession d'exercice exclusif, des travaux de nature technique dans le domaine des sciences appliquées relevant de sa compétence, selon des procédés, des méthodes et des normes reconnues, ou selon des plans, devis ou spécifications et utiliser les instruments requis pour effectuer ces travaux;

Actuellement, la profession de technologue en sciences appliquées regroupe 66 diplômes décernés par le ministère de l'Éducation, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche dans le cadre de l’enseignement supérieur dispensé par les maisons d’enseignement au collégial. Pour la plupart des disciplines nous sommes appariés avec l’enseignement universitaire; l’agroalimentaire, l’architecture, le bâtiment et les travaux publics, la chimie, la foresterie, la géologie, l’informatique, les technologies du génie électrique et mécanique, par exemple.

La ministre de la Justice et responsable de l’application des lois professionnelles, Me Stéphanie Vallée, entend bien aller de l’avant pour présenter un projet de loi modifiant diverses lois professionnelles et d’autres dispositions législatives dans le domaine des sciences appliquées. À sa demande, l’Office des professions planche en ce moment pour trouver un terrain d’entente entre notre Ordre professionnel et les cinq ordres professionnels concernés sur des règlements d’autorisations d’actes et d’activités. Je peux vous assurer que votre Ordre professionnel fait tout en son pouvoir pour faire progresser correctement les travaux.

Cette modernisation dans le secteur des sciences appliquées permettra aux Ordres professionnels concernés d'autoriser les technologues professionnels à exercer certaines activités qui sont actuellement réservées exclusivement à ces Ordres. Il s’agit d’un projet important de professionnalisation pour le vaste domaine des sciences appliquées puisqu’il touche tout le secteur agroalimentaire, l’architecture, l’environnement, les technologies minérales, le bâtiment et les travaux publics, la chimie-biotechnologie et le vaste secteur de l’ingénierie. Pour bien comprendre ce que signifient la modernisation et la professionnalisation de ces secteurs on peut évoquer le secteur de la santé qui en est un bon exemple. On n’a qu’à penser à la façon dont se déroulent les activités dans un hôpital; vous remarquerez qu’il faut obligatoirement être membre d’un Ordre professionnel pour soigner ou traiter un patient. On peut aussi donner en exemple le Règlement sur certaines activités professionnelles qui peuvent être exercées en orthopédie par des personnes autres que les médecins qui concerne les membres de l’Ordre détenant un DEC en orthèses et prothèses orthopédiques. Par ce mécanisme, ces derniers se sont vu autoriser des activités par le Collège des médecins du Québec. Ils sont passés de la profession à titre réservé à la profession d’actes réservés.

La protection du public s’en trouvera élargie et renforcée en sciences appliquées. Ce statut qui s’applique aux technologues en orthèses et prothèses orthopédiques s’applique aussi dans d’autres secteurs d’activité : le traitement des eaux usées des résidences isolées, l’inspection des maisons neuves dans le cadre de la Garantie de construction résidentielle et l’inspection des tours à refroidissement représentent quelques exemples.

La modernisation des lois professionnelles dans le domaine des sciences appliquées est fondée sur des principes porteurs d’avenir: la professionnalisation, la traçabilité, le partage d’actes et de champs d’activité et l’autonomie professionnelle (selon des règles à déterminer).

Les technologues en sciences appliquées constituent une force vive et un réservoir de compétences au service de la société. Votre Ordre n’a de cesse - par des moyens et des interventions variés - de faire connaître et reconnaître les valeurs, les contributions, les champs de compétence et les justes aspirations de la profession en visant l’intérêt public et la protection du public.

Nous sommes une jeune profession, encore en devenir. Il ne faut pas oublier que certaines professions dites libérales ou plus traditionnelles ont plus de 100 ans de reconnaissance « légale » avec champs d’exercice spécifiques.

La profession a parcouru beaucoup de chemin depuis sa création en 1980. De belles années se dessinent devant elle. Bâtissons avec fierté l’avenir de la profession, tous et toutes ensemble dans l’intérêt supérieur de notre société. Nous avons une profession et un avenir.

Historique de l’OTPQ

Dès sa création, en septembre 1980, l’Ordre des technologues professionnels du Québec laissait paraître les valeurs et le sentiment qui allait l’animer pour les années à venir. Un mélange d’intégrité et de rigueur, rattaché à une volonté de participer activement à la vie professionnelle du Québec. Particulièrement, dans les domaines scientifiques et technologiques. À cet égard, les premiers membres, les premiers administrateurs, les premiers employés ont été, chacun à leur façon, les porteurs de ces valeurs, les instigateurs de ces pratiques, de ces façons de faire qui ont menées l’Ordre là où il est aujourd’hui.

Les défis étaient nombreux au début. Tout était à faire : l’adoption des règlements permettant à l’organisation de se conformer au Code des professions du Québec; la mise en place des différents Comités pour faciliter l’atteinte des objectifs de nature administrative et juridique; une politique des ressources humaines favorisant l’épanouissement des employés à l’intérieur de l’Ordre.

En outre, il a aussi fallu encourager la participation des membres à la vie de cette nouvelle organisation. Les regroupements régionaux se voulaient être un moyen privilégié de les rejoindre. Aussi, des contacts avec les associations existantes de technologues en agroalimentaire et en foresterie ont été établis durant ces années. La clientèle étudiante n’était pas en reste puisque des représentations se faisaient dans les maisons d’enseignement déjà à cette époque et le programme de bourses battait son plein. Parallèlement à ces activités de proximité, un logo a été adopté en vue de favoriser un sentiment d’appartenance. Enfin, la publication d’un bulletin transmis aux membres à toutes les trois semaines voyait le jour. La fin des années 1980 fut marquée par un réaménagement des outils et des ressources en place compte tenu de la capacité financière de l’organisation. Il était devenu ardu pour l’Ordre d’assurer la défense de ses membres devant les tribunaux, tout en maintenant les différents services mis en place. Ainsi, cette période des années 1980 fut marquée par la mise en place des bases de l’Ordre, à tous égards, mais aussi par la nécessaire adaptation de l’organisation face à un environnement difficile.

Au tournant des années 1990, la modification de ses structures quelques années auparavant marquera les choix de l’Ordre pour la décennie. L’époque est au réseautage, à la mobilisation générale des diplômés techniques, à la révision de l’énoncé de mission et du plan d’action. Le recrutement de nouveaux membres est l’une des priorités majeures, accompagnée d’une gestion administrative plus serrée. En outre, cela permettra de dégager des surplus. Il importe aussi pour l’organisation d’élargir son réseau de contacts afin de contrecarré les effets néfastes d’un environnement hostile à son égard (poursuites à répétition devant les tribunaux). L’Ordre s’est associé plus étroitement au réseau collégial. Il a participé aux publications Jobboom, et il est devenu un commanditaire majeur du concours Science, on tourne !. Il participe aussi activement aux révisions des programmes techniques auprès du ministère de l’Éducation. Enfin, il s’assure d’une présence, par l’entremise de certains de ses administrateurs et employés, au sein d’un certains nombres d’organisations.

Les années 2000 marquent l’atteinte d’une maturité pour l’organisation, et ce, autant à l’interne qu’à l’externe. D’abord les outils mis en place pour la protection du public son efficients. La gestion administrative de l’Ordre passait par une révision de sa banque de données informatiques et de son tableau des membres. Il a su y arriver de belle façon et à un coût avantageux. Bien évidemment, compte tenu de ses budgets il doit toujours fonctionner avec des effectifs restreints. En outre, il encourage à l’intérieur de son équipe d’employés, la créativité et l’innovation allié à une gestion participative pour atteindre les objectifs du plan d’action.

L’Ordre maintient toujours ses bonnes relations avec un vaste réseau. Ces relations alliées à des interventions efficaces ont mené à une reconnaissance réelle des technologues professionnels dans différents secteurs de la société québécoise. Et ces victoires sectorielles ne sont que le prélude à un exercice qui aboutira à quelque chose de majeur pour les technologues et pour tout le Québec.

En effet, le chantier mené par l’Office des professions du Québec depuis quelques années et qui s’intitule révision des champs d’exercice professionnel dans le domaine des sciences appliquées permettra aux Ordres professionnels concernés par le projet d'autoriser les technologues professionnels à exercer certaines activités qui sont actuellement réservées exclusivement à ces Ordres. Il s’agit d’un projet important de professionnalisation pour le vaste domaine des sciences appliquées puisqu’il touche tout le secteur agroalimentaire, l’architecture, l’environnement, les technologies minérales, le bâtiment et les travaux publics, la chimie-biotechnologie et le vaste secteur de l’ingénierie. Le travail est bien avancé puisque deux projets de lois ont fait l’objet d’étude ou encore de consultation au cours des deux dernières années. Malheureusement ils sont morts au feuilleton en raison du déclenchement d’élections. Une première fois en 2012 et une deuxième fois en 2014. L’avènement d’un gouvernement majoritaire nous laisse présager que cette fois-ci sera la bonne.

Gala du 35e

Dans le cadre de la Rencontre annuelle 2015, en soirée samedi le 26 septembre, à l’Hôtel Le Dauphin, Drummondville.

Dès 18h00 cocktail du 35e anniversaire suivi d’un banquet - Repas 5 services, animation tout au long du repas suivi d’une soirée dansante.