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S’il devait en rester quelque chose
L’année que nous venons de vivre nous a apporté son lot d’imprévus. Cela a fait en sorte qu’il a fallu s’ajuster comme organisation, et comme individus. En outre, chacun d’entre nous a dû puiser dans ses ressources pour trouver force et persévérance dans la poursuite de ses projets, et ce, malgré les circonstances plus ou moins difficiles. S’il devait en rester quelque chose, c’est bien l’extraordinaire faculté d’adaptation des organisations et des individus qui les composent.
Le début d’année a été marqué par l’arrivée de la pandémie, plusieurs technologues professionnels ont dû cesser temporairement leurs activités, d’autres les ont poursuivies, mais tous, nous avons été affectés d’une façon ou d’une autre. Comme les consignes gouvernementales l’ont exigé à la mi-mars, les employés permanents de l’OTPQ ont déménagé leurs pénates à la maison et sont depuis lors en télétravail.
Pour l’Ordre, l’admission, certains aspects de l’inspection professionnelle et des activités du bureau du syndic se sont poursuivis. Dans l’ensemble, et malgré les circonstances, l’Ordre aura réussi à s’acquitter de sa mission de protection du public. Également, les élections au conseil d’administration, prévues au printemps, ont été reportées à cet automne. Cela a permis l’arrivée au CA d’une représentante de la catégorie d’âge des 35 ans et moins, assurant ainsi, une place de choix à la relève dans l’administration de l’Ordre.
Ajouté au facteur externe ayant touché l’Ordre ce printemps, un mouvement à l’interne au début juillet, soit le départ de sa directrice générale. Ainsi, depuis ce moment, le poste à la direction générale est pourvu par intérim, le temps de profiter de cette opportunité afin de procéder à une réorganisation interne plus large, pour se préparer à ce qui s’en vient.
En effet, l’adoption du projet de loi 29 (maintenant la Loi 15) marque une étape majeure en vue de la reconnaissance des technologues professionnels dans les secteurs de l’architecture et du génie. À l’instar de leurs collègues en orthèses et prothèses orthopédiques, qui se sont vu accorder un partage d’activités par le Collège des médecins il y a quelques années, ces professionnels se verront d’ici septembre 2021 accorder un partage d’activités avec les architectes et les ingénieurs. Cela représente un défi stimulant à relever, un défi pour lequel l’OTPQ se prépare depuis quelque temps déjà.
Nous voilà donc à l’aube de cette nouvelle année, en bonne position pour affronter les défis qui nous attendent. Ajoutez à cela une lueur au bout du tunnel : la création d’un vaccin contre les effets les plus néfastes de la COVID-19. S’il devait en rester quelque chose, comme leçon : avec persévérance, force et résilience, tous ensemble nous pouvons surmonter les défis qui se présentent.
Je tiens à remercier mes collègues du conseil d’administration pour la confiance qu’ils m’ont réitérée récemment, en me reconduisant au poste de président. Pour vous, je formulerais ce message : mobilisons-nous afin d’atteindre une gouvernance de haut standard.Engageons-nous dans la création de valeurs, afin d’assurer la pérennité de notre ordre professionnel. Je vous remercie de votre précieuse collaboration.
Enfin, chers membres, je vous souhaite un temps des fêtes le meilleur qu’il puisse être dans les circonstances.
Laval Tremblay, T.P.
Président
« Ceux qui pensent que c’est impossible sont priés de ne pas déranger ceux qui essaient. »