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PORTAIT
De l’armée au bâtiment Parallèlement à son parcours académique, il suit une formation militaire. À l’âge de 17 ans (soit en 1981) il débute une carrière militaire comme réserviste au sein des Voltigeurs de Québec. Il y sera 14 ans et accèdera au grade d’adjudant. Ce passage dans l’armée a été très formateur et très utile à sa carrière, selon lui. «Cela m’a permis de développer des aptitudes de leader, des capacités de gestion de personnel et des aptitudes à travailler en équipe, dit-il. Cela m’a également permis d’apprendre à transmettre des connaissances puisque nous devions former les recrues.» Cette capacité à transmettre des connaissances s’avérera très utile plus tard. En effet, vers le milieu de la décennie 2000, M. Thomassin donnera des cours liés à la mécanique du bâtiment à des étudiants au Campus Notre-Dame-de-Foy, à Québec. Il enseignera ainsi pendant trois ans alors qu’il travaille chez Dessau. Une expérience qu’il qualifie d’exigeante, mais gratifiante «puisqu’elle m’a permis de partager mes connaissances et d’aider des personnes à en acquérir de nouvelles.» Dès la fin de son cours, en 1988, il débute sa carrière en mécanique du bâtiment en travaillant pour de petites firmes en génie-conseil (Groupe Gerpatec Inc., Groupe Conseil Méconair et Beaudoin, Tremblay et Associés). «Ce passage par ces petites firmes (de 1988 à 1995) m’a appris à faire beaucoup avec peu : peu de moyens, peu de ressources, peu d’honoraires,» dit-il. En 1995, sa carrière prend une nouvelle tournure. Il devient représentant technique pour l’Agence M. Armstrong Inc. (1995-1997) et pour l’entreprise Vaptec Équipements de Vapeur industrielle (1997-1998). Il développe alors des aptitudes dans le domaine du support technique et du service à la clientèle. De 1998 à 2000, il revient à son domaine de prédilection, la mécanique du bâtiment, en travaillant pour le Groupe MCL Énergie. «J’y ai alors réalisé plusieurs projets d’économie d’énergie dans des bâtiments municipaux tels que des arénas, des bibliothèques,» dit M. Thomassin. En 2000, fort de tout ce bagage professionnel, M. Thomassin commence à travailler pour des firmes de génie-conseil de plus grande envergure. De 2000-2004, il oeuvrera au sein du Groupe Conseil Génivar Inc. et depuis 2004, il est à l’emploi de DESSAU. Ce travail dans ces entreprises est très stimulant pour M. Thomassin. «Au sein de Dessau, j’ai l’opportunité de participer à des projets d’envergure avec des équipes de concepteurs chevronnés qui me permettent de progresser professionnellement de même qu’en tant qu’individu,» dit-il. Son parcours professionnel diversifié lui a permis de développer une grande polyvalence, une qualité recherchée par toute entreprise, selon lui. Ce parcours lui a aussi fait prendre conscience de l’utilité d’un ordre professionnel, en l’occurrence l’OTPQ, pour défendre les intérêts des technologues. M. Thomassin avoue l’avoir compris tardivement puisqu’il est membre de l’Ordre seulement depuis 2009. Il en est toutefois devenu un grand défenseur. «Avec l’OTPQ, les intérêts de notre profession sont représentés à tous les niveaux de décision et l’Ordre nous donne une visibilité et une voix essentielle dans les processus décisionnels qui réglementent notre profession.» Aux jeunes technologues, M. Thomassin donne le conseil suivant : «le plus important est de travailler avec une équipe dans laquelle nos idées sont accueillies et considérées et au sein de laquelle nous sentons que nous contribuons.» Et l’avenir ? |
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