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![]() LA TRANSITION VERS UNE AGRICULTURE BIOLOGIQUE : UN PROCESSUS EXIGEANT
Au Canada, le Québec fait cavalier seul en assurant le contrôle de la production biologique. Depuis 1997, la Loi des appellations réservées réglemente le processus de certification des différents types de production biologique. Le Conseil des appellations réservées et des termes valorisants (CARTV) gère l’attribution des appellations et agrée les organismes de certification. La certification
L’agriculteur conventionnel doit scrupuleusement planifier sa transition vers l’agriculture biologique. Cette transition consiste à éliminer toutes traces de produits de synthèse : herbicides et engrais de synthèse. Pour les champs, trois années sont nécessaires pour obtenir une appellation biologique. « Une fois le processus amorcé, dit Christian Legault, T.P., d’AgroExpert, il n’est plus possible de revenir en arrière : une parcelle en processus de transition ne peut plus recevoir de produits interdits. » AgroExpert a produit un Guide de transition pour l’agriculture biologique disponible sur Internet. Un lent processus La transition est un processus qui s’étend sur plusieurs années. Elle exige de la persévérance et beaucoup de patience, car elle ne permet pas de sauter d’étapes. Le producteur qui entame la transition doit donc modifier sa façon de voir l’agriculture. Dans cette vision, la ferme est un écosystème où tous les éléments sont liés les uns aux autres. L’agriculteur doit également apprendre à prévenir les problèmes puisque les remèdes sont limités. Avant de commencer la transition, l’agriculteur devra acquérir une foule de connaissances tout en se constituant un réseau de producteurs impliqués dans un processus de transition. Il devra également évaluer la rentabilité de la production biologique et envisager l’achat d’équipement. Parfois, il devra même trouver des acheteurs. Enfin, il lui faudra assumer l’impact social de la production biologique et discuter avec ses voisins pour déterminer des zones tampons afin d’éviter la contamination aérienne. Prévoir l’impact financier de la transition est crucial. « Les trois premières années de transition des champs représentent une étape difficile, explique Christian Legault. Pendant la transition, les champs sont parfois moins productifs alors même que l’agriculteur ne peut profiter des gains économiques liés à la certification. » Toutefois, la transition accorde une certaine souplesse au producteur qui peut procéder par champ sans inclure immédiatement toute la ferme. La production de céréales constitue une exception : l’organisation Grains Santé réduit cette période à un an. Une pratique moderne « Loin d’être une activité passéiste, ajoute M. Legault, l’agriculture biologique fait appel à un ensemble de techniques modernes basées sur les avancées de la science. La réussite repose sur une formation poussée. » Si, au début, le domaine biologique a attiré un certain nombre de producteurs néophytes, aujourd’hui, ce sont des agriculteurs traditionnels, formés et passionnés qui s’y engagent. Les agriculteurs ne sont pas laissés à eux-mêmes. Ils obtiennent de l’aide de la Fédération de l’agriculture biologique du Québec (FABQ). L’organisme développe actuellement des projets de mentorat. D’autre part, tous les intervenants sont regroupés autour de la table filière biologique. Elle a élaboré un plan stratégique pour faciliter le développement de l’agriculture biologique au Québec. En 2006, il y avait plus 1000 producteurs biologiques au Québec. Mais leur talon d’Achille demeure la mise en marché. Les producteurs maraîchers recourent à la vente directe — les paniers de légumes biologiques. Des regroupements de producteurs (comme Symbiosis) organisent également la mise en marché collective de leurs produits auprès des grandes chaînes comme Loblaws qui offrent à l’année des denrées biologiques. Dans le domaine des viandes, les initiatives demeurent toutefois individuelles.
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