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La carrière en génie civil C’est à partir de 1970 que Charles-Auguste Vigneault s’implique dans la Corporation des techniciens professionnels de la province de Québec, l’organisme qui regroupait les techniciens à cette époque. À l’occasion d’une réunion pour l’élection du conseil d’administration du chapitre de Sherbrooke, un ami et lui décident de se porter candidats. Ils sont élus. La présidence revient à Charles-Auguste Vigneault. Il s’emploie alors à restructurer le chapitre qui fonctionnait au ralenti. En 1972, il décide d’organiser un congrès provincial à la demande du Bureau central de Montréal. Cette réussite consolide son intérêt pour l’organisation. Il devient Secrétaire général du Conseil central en 1974 avant de prendre les fonctions de président général en 1978. Le 23e ordre professionnel L’adhésion suscite un sentiment enthousiaste chez les 7 000 membres. Les techniciens y obtiennent un titre réservé et un statut professionnel centré sur une mission de protection du public, une exigence dans plusieurs domaines, dont le génie civil. Charles-Auguste Vigneault est convaincu des gains sur le plan de la reconnaissance professionnelle. Le président du nouvel ordre professionnel fait le tour du Québec pour expliquer aux membres les implications de leur nouveau statut professionnel. À titre de président, Charles-Auguste Vigneault participe très activement à la construction des bases du nouvel ordre. Il voyage et il donne des conférences. Il préside d’importantes réunions pour établir les statuts. Il faut rédiger les règlements, nommer un conseil d’administration et mettre sur pied des instances : comité administratif, comité de déontologie, etc. La rédaction d’un code d’éthique est la première tâche du comité; c’est la pierre angulaire du nouvel ordre qui doit veiller à la protection du public. Les nouveaux dirigeants doivent aussi se familiariser avec de nouvelles manières de travailler. « Non pas qu’auparavant nous procédions sans sérieux, précise Charles-Auguste Vigneault, mais le processus du Code des professions était beaucoup plus rigoureux et structuré que celui auquel nous étions habitués. » Un coup dur Le mandat du premier président du futur Ordre des technologues professionnels du Québec se termine en 1982. Comme beaucoup de ses collègues, Charles Auguste aurait voulu que la reconnaissance des technologues progresse plus rapidement. « Les premières années ont été difficiles, avoue-t-il. On a rencontré beaucoup de résistance chez les entreprises malgré tous les efforts pour les convaincre de choisir des technologues professionnels. » « C’est toujours avec plaisir que chaque année je participe aux réunions annuelles de l’ordre, conclut Charles-Auguste Vigneault, T.P. » Le premier président de l’Ordre en profite pour mesurer le chemin parcouru et constater que l’organisme qu’il a aidé à venir au monde est toujours entre bonnes mains.
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