BULLETIN TP EXPRESS - FÉVRIER 2009

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Un outil d’encadrement à valeur ajoutée

Le système professionnel québécois offre plusieurs outils permettant d’encadrer la profession, voire améliorer la pratique des membres. Dans plusieurs secteurs d’activité, nous avons mis sur pied des comités, chargés d’évaluer la compétence des membres dans l’exercice de leur profession et de les guider. Nous avons instauré de tels comités dans les secteurs de l’inspection préachat et de l’assainissement des eaux usées.  Un troisième comité d’encadrement verra bientôt le jour dans le secteur de l’orthèse orthopédique, de la prothèse orthopédique et de l’orthèse du pied. L’existence de ces comités est liée à l’amélioration continue et à la bonification des pratiques professionnelles, dans un esprit curatif et non répressif.

En vertu du Code des professions tous les ordres professionnels ont l’obligation toutefois de constituer un comité d’inspection professionnelle chargé de surveiller la pratique de leurs membres. Ainsi, l’Ordre, par l’intermédiaire de son comité d’inspection professionnelle, adopte chaque année un programme de surveillance générale de l’exercice de la profession.  Il s’agit là d’un important moyen mis à la disposition des ordres pour s’acquitter de leur mandat de protection du public.

L’inspection professionnelle ne constitue ni une enquête disciplinaire ni une inquisition ni une critique négative du travail des technologues. Elle vise plutôt à encadrer leur travail de manière à s’assurer qu’ils respectent les normes de pratique de la profession en utilisant des outils et des méthodes de travail appropriés. L’inspection porte également sur la tenue des dossiers, des livres ou des registres utilisés par les membres dans l’exercice de leur profession, qu’ils travaillent à leur propre compte ou à titre de salarié. Elle vise également les documents ou rapports auxquels les membres ont collaboré dans les dossiers et registres tenus par leurs collègues de travail ou par leur employeur.

L’inspection professionnelle a essentiellement un caractère préventif et non répressif ou punitif. L’Ordre cherche davantage à prévenir les problèmes.

Cette année, le comité d’inspection professionnelle de l’Ordre a sélectionné cent (100) membres au processus d’inspection. L’identité des membres sélectionnés se fait par tirage au sort, en tentant de respecter le principe selon lequel chaque membre ne doit pas avoir été inspecté depuis les cinq dernières années. L’Ordre sur recommandation du comité d’inspection professionnelle portera une attention particulière cette année aux régions du Saguenay-Lac St-Jean et du Bas-St-Laurent. De plus, le comité ciblera davantage en 2009 les membres exerçant dans les secteurs de l’inspection préachat, de l’assainissement des eaux usées et de l’orthèse-prothèse afin de s’assurer du respect des normes de pratique reconnues.

L’inspection faite par l’Ordre permet aux membres d’identifier, le cas échéant, les lacunes à leur pratique. Les inspecteurs et le comité peuvent soumettre aux membres inspectés des moyens qui leur permettront d’améliorer leurs services ou mieux, de les maintenir. Ainsi, l’inspection contribue dans une large part à augmenter le degré de confiance du public et des employeurs qui sont appelés à retenir les services des technologues professionnels. Par ce processus, l’Ordre offre au public et plus spécifiquement aux employeurs une crédibilité et une valeur ajoutée.

Le président,
Alain Bernier, T.P.