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BULLETIN TP EXPRESS - Décembre 2011


Devenir Cybermentor
Échanger avec un professionnel peut aider les jeunes à choisir une carrière

L’Ordre des technologues professionnels du Québec est préoccupé par le manque de relève dans les carrières scientifiques et techniques. Au-delà des différentes promotions auxquelles les jeunes sont exposés, il apparaît que le contact direct avec un professionnel du milieu puisse faire toute la différence lorsque vient le temps pour le jeune de faire son choix de carrière. Ainsi donc, l’OTPQ vous invite à donner quelques heures de disponibilité par mois pour informer les jeunes qui sont intéressés par votre domaine de pratique professionnelle.

La plateforme d'échange Academos permet aux étudiants de mieux préparer leur avenir professionnel en leur offrant un contact personnalisé avec des personnes exerçant le métier qui les intéresse. Chaque année, près de 42 000 jeunes échangent via la plateforme academos.qc.ca, un site Web sécurisé, avec près de 2 650 cybermentors bénévoles qui les guident et les informent sur leur métier.

Vous êtes intéressé, suivez les étapes suivantes qui vous mèneront dans le monde du cybermentorat.

1)    aller sur le site www.academos.qc.ca ;

2)    en haut à droite, cliquez sur l'onglet bleu inscription au cybermentorat;

3)    cliquez sur je veux être un cybermentor;

4)    cliquez, au bas de la page sur je m'inscris;

5)    remplissez le formulaire

6)    suivre la formation en ligne.

Pour près de 80 % des élèves, le contact avec un cybermentor a influencé leur choix de carrière et le choix de leur formation postsecondaire. Pour la majorité des jeunes les relations de cybermentorat sont riches, instructives, sécurisantes, inspirantes et motivantes.

De plus, une équipe de professionnels supervise les échanges et offre appuis et conseils aux participants.

Témoignages de technologues professionnels cybermentors

Yanick Bouchard-Latour, T.P.
Qu’est-ce qui m’a emmené au Cybermentorat?
Je me suis intéressé au cybermentorat après avoir terminé mes études dans le domaine de la Technologie en mécanique du bâtiment. C'est à ce moment que je me suis rendu compte que j’avais découvert ce domaine d'étude presque par hasard!

En secondaire 5, lorsque nous devions faire un choix de ce que serait notre future vie sur le marché du travail, je n’arrivais pas à me faire une idée. Et ce, malgré toute la bonne volonté et les cours que j'avais suivis en éducation au choix de carrière. À ce moment, j’ai consulté un orienteur et j’ai posé quelques conditions quant aux choix de carrière qu’il me proposerait. Parmi les suggestions, la mécanique du bâtiment m’a tout de suite attiré. Déjà, je trouvais intéressante la complémentarité du travail avec le domaine de l’architecture, entre autres. Je n’avais jamais entendu parler de ce secteur d'activité. Aucune personne de ma famille et de mon entourage ne connaissait la Technologie de la mécanique du bâtiment. Je n'avais même pas l'idée de l'existence de cette activité professionnelle.

Avec le recul, je me rends compte que j’aurais pu passer à côté d'une carrière passionnante qui me convient parfaitement. Si je pousse encore plus loin cette réflexion, il existe sans aucun doute plusieurs domaines d’activités qui méritent d’être découverts!

Pour moi, la contribution du cybermentor est de promouvoir son domaine d’activité et de le faire découvrir à tous ceux qui pourraient y être intéressés de près ou de loin.

Réjean Leblanc, T.P. 
Mentor, pourquoi être un mentor? 
En tant que professionnel et membre de l'OTPQ, je pense que nous devons participer au bonheur collectif en redonnant à la société une partie de ce que nous avons reçu de cette dernière.

J'aime partager mes expériences et aider les jeunes à faire des choix. C'est important d'investir dans la jeunesse, car elle est la relève et sera les leaders de demain. Il faut croire dans la relève si nous voulons construire une société durable et riche. Il faut aussi partager notre vision de la vie et échanger sur nos expériences.

Le mentorat ne prend que quelques heures par mois, en fonction de la demande des courriels.

Enfin, le mentorat enrichit humainement ceux qui y participent, car c'est un forum d'échanges de vie.

Jean-Luc Archambault, T.P.
Transmettre aux étudiants les informations concernant la profession
Je m'appelle Jean-Luc Archambault et j'ai 62 ans. Je suis devenu mentor pour transmettre aux étudiants les informations concernant la profession d'inspecteur en santé publique. Je suis le représentant du Québec au Bureau de certification de l'Institut canadien des inspecteurs en santé publique et consultant pour l'Association des inspecteurs en santé publique du Québec.  

Le temps que je consacre au mentorat varie selon les demandes d'informations de la part des étudiants. En moyenne, je consacre 30 minutes par demande d'information. 

Mon rôle comme mentor est d'allumer la lanterne dans le cerveau des étudiants qui désirent faire une carrière dans le domaine de l'inspection en santé publique. J'estime qu'il y a plus de 3000 postes à combler au Québec.

 


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