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Études et parcours professionnel Louis-Philip Arsenault étudie au Collège de Trois-Rivières d’abord en sciences pures et appliquées avant de terminer un diplôme en Technologie du bâtiment et des travaux publics en 1989. Ses connaissances acquises en informatique lui procurent un premier emploi à la division de géomatique Photosur-Géomat de Lavalin. En 1990, il est embauché par une entreprise en construction commerciale et industrielle de Laval. Chargé de projet, il touche à tous les aspects du bâtiment. Il se familiarise, entre autres, avec les techniques de préparation des sols. En 1999, des motifs personnels l’amènent en Outaouais. Sa carrière bifurque alors. Il délaisse le bâtiment pour le génie civil. Il accepte alors un poste d’inspecteur municipal à Bouchette, une petite agglomération de 700 personnes située en Haute-Gatineau. Ses fonctions englobent plusieurs aspects du génie civil. En plus de l’émission des permis et certificats, de la voirie et des bâtiments publics, il est responsable des réseaux d’aqueduc et d’égout, et de l’usine d’épuration. À partir de 2003, Louis-Philip Arsenault exécute, en marge de son travail d’inspecteur, plusieurs conceptions en épuration des eaux usées des résidences isolées. Il adhère à l’Ordre afin de consolider sa position professionnelle autonome. À l’époque, le Règlement sur l’évacuation et le traitement des eaux usées des résidences isolées (R.R.Q., c. Q-2, r.8) ne prévoyait pas encore l’obligation de recourir à un professionnel pour le volet « caractérisation de sol ». Toutefois, plusieurs villes et municipalités de l’Outaouais exigeaient déjà que les propriétaires de ces installations soumettent des plans et devis signés par un professionnel du domaine. Louis-Philip Arsenault s’adresse alors à l’Ordre pour qu’il revendique le droit de pratique des technologues alors contesté par d’autres professionnels du génie et de la géologie. Lorsque son contrat d’inspecteur municipal prend fin en 2005, Louis-Philip Arsenault crée sa propre entreprise, Techno-Géo Ar-Graphic. Il y voit un moyen de travailler à son rythme. Mais, l’entreprise connaît beaucoup de succès; elle exécute jusqu’à 400 mandats par an. Contrairement aux prévisions, le travail est si abondant que, malgré l’embauche de deux employés, le technologue doit y consacrer tout son temps. L’engagement Lorsque le ministère du Développement Durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP) indique son intention d’imposer une formation unique à tous les intervenants dans le domaine, l’Ordre décide de prendre les devants en mettant sur pied une formation de 180 heures réservée aux technologues. Louis-Philippe Arsenault, aidé des membres de comité, mène le projet. La formation, élaborée avec la collaboration du Cégep de l’Outaouais, est reconnue par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS). Le MDDEP juge qu’elle répond bien aux éléments théorique et pratique nécessaires à l’application des exigences prévues au Règlement. La formation est adaptée aux besoins et conditions des technologues. Le cours théorique est donné en ligne sur Internet. La partie pratique est offerte en région par plusieurs cégeps. L’objectif de cette formation obligatoire est de mettre à niveau les connaissances et compétences de tous les technologues professionnels œuvrant dans le domaine. « Cette formation ne fait pas l’unanimité, explique Louis-Philip Arsenault, mais c’est le prix à payer pour élever et uniformiser les standards de pratique de nos membres. » L’exercice est un succès. En deux ans, le comité a déjà analysé les dossiers d’une centaine de technologues. Au printemps prochain, environ 90 d’entre eux auront complété la formation et obtenu leur accréditation. « L’objectif est de nous assurer que les technologues possèdent bien les éléments de compétences nécessaires, commente Louis-Philip Arsenault. En surplus des recommandations, le comité peut décider d’adjoindre un parrain à un technologue pour l’aider à améliorer sa pratique. » Un comité permanent La conception de systèmes de traitement des eaux usées constitue une activité importante. Chaque année, on construirait environ 15 000 maisons en zones non desservies par des réseaux d’égout. À ce nombre, il faut ajouter les champs d’épuration existants non conformes. Bénévole de l’année 2009
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