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![]() PROBLÉMATIQUE ENVIRONNEMENTALE EN ÉLECTRONIQUE : L'URGENCE D'AGIR Contrairement aux Nord-Américains, les Européens prennent très au sérieux les impacts environnementaux de l’industrie électronique. C’est pourquoi les importantes directives RoHS, DEEE et EUP ont été édictées par le Parlement européen. Dans un contexte de globalisation, ces règles s’appliqueront tôt ou tard à nos entreprises. On le sait peu, mais le Québec s’insère dans le deuxième plus important couloir mondial industriel en microélectronique après Silicone Valley. Parmi nos 600 entreprises actives, une centaine fabrique des composantes électriques et électroniques intégrées à des produits finis européens, souvent après avoir transité par les États-Unis. Notre industrie ne peut ignorer les exigences européennes sans risquer de voir ses produits bloqués aux douanes. Les directives européennes La directive RoHS (Restriction de l’utilisation de certaines substances dangereuses dans les équipements électriques et électroniques) vise l’élimination de substances potentiellement dangereuses utilisées dans la fabrication des équipements électriques et électroniques. Ces substances interdites sont quatre métaux lourds (plomb, mercure, cadmium et chrome hexavalent) et deux retardateurs de flammes dans les plastiques (polybromobiphényles et polybromodiphényléthers). Pour se conformer à la directive, les entreprises doivent modifier certaines méthodes de travail, éliminer la soudure au plomb et utiliser des tests de compatibilité des composantes.
L’Europe a renchéri avec une troisième directive. La directive EUP (Écoconception de produits utilisant de l’énergie) introduit l’écoconception des appareils électroniques de consommation courante. Ses exigences en réduction d’énergie et recyclage ciblent, comme son nom l’indique, tout le cycle de vie des produits de la conception à leur disposition finale. En janvier 2008, le processus a été concrétisé avec l’apparition du nouveau standard de déclaration IEC/PAS 62545 en écoconception des produits électriques et électroniques. Application imminente Jusqu’à tout récemment, ces normes de portée internationale sont demeurées lettre morte. Toutefois, elles pourraient devenir bientôt réalité et limiter notre capacité d’exportation. Déjà alertés, les gouvernements canadien et québécois recherchent des solutions pour éviter, par exemple, que l’application de ces directives serve de mesures de protectionnisme. L’urgence est manifeste : nos entreprises doivent passer à l’action pour devancer leur mise en vigueur.
En 2005, à la demande du ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation (MDÉIE), le Regroupement de l’industrie de l’électronique (RIE) créait le Bureau d’aiguillage au sans-plomb (BASP) pour préparer nos PME aux exigences européennes. L’action du nouvel organisme dirigé par Le centre ne travaillera pas en vase clos. Il établira plusieurs partenariats, notamment avec le CRIQ (Centre de recherche industrielle du Québec). Le CCTT en écoconception s’emploiera à transférer vers les PME une expertise déjà accessible à la grande entreprise. Ajoutons que d’autres secteurs, comme celui de la plasturgie, seront touchés.
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